LE PSYCHISME
La sexualité côté cerveau
Loin de n'être que physique, la sexualité est aussi un processus psychique. Cerveau et psychisme étant indissociables, on peut affirmer que le cerveau est le premier organe sexuel. Je ne parle bien sûr pas du cerveau cognitif capable de calculer des équations de tangentes ou capable de disserter sur l'existentialisme mais du cerveau siège des émotions et des affects, du cerveau qui guide nos désirs et qui par son activité neuro-chimique et son implication dans nos réactions corporelles, détermine nos sensations.
L'évolution psycho-sexuelle de chaque individu est ainsi profondément influencée par des aspects sociaux et culturels mais aussi par des expériences passées ou présentes d'affection, d'amour, de conflit, de traumatisme, de morale, d'interdits inculqués par l'éducation, la religion etc.
Outre les facteurs somatiques et anatomiques qui peuvent prédisposer à un dysfonctionnement sexuel, des problématiques psychologiques d'attachement, de rivalité, de refus de la féminité / masculinité, de manque de confiance en soi, d'idées préconçues sur la sexualité, de peur de l'intimité, de détestation de son corps, etc. jouent un rôle majeur dans l'évolution du comportement sexuel.
Enfin, une large palette d'émotions telles que la colère, la haine, la peur, la honte, l'anxiété, etc. et la manière qu'un individu a de les gérer ont un effet certain dans l'activité sexuelle.
Enfin, une large palette d'émotions telles que la colère, la haine, la peur, la honte, l'anxiété, etc. et la manière qu'un individu a de les gérer ont un effet certain dans l'activité sexuelle.
Ainsi, la fonction sexuelle dans sa dimension de plaisir et de satisfaction est sensible à tellement de facteurs d'ordre psychique / psychologique que les troubles sexuels concernent ou ont concerné, de manière plus ou moins passagère à un moment donné ou à un autre pratiquement tous les individus.
Parfois l'amélioration du dysfonctionnement sexuel et la restauration du plaisir sont induits par un changement de situation de l'individu, mais parfois le problème est si ancré dans le mental qu'il est nécessaire de faire une thérapie, qui fournira les clés pour comprendre l'origine du trouble et y trouver des solutions.
